Gueye's bookshelf: read
Cet ouvrage a la particularité de s’éloigner quelque peu de l’approche technique axée sur les processus et d’interroger le facteur humain et social, les visions, les perceptions, en somme le cœur et l’esprit. De cet ouvrage, un critique ...
Abdou Karim Guèye, écrivain, essayiste et poète, par ailleurs Inspecteur
général d’Etat, a publié un ouvrage numérique « Le Cœur et l’Esprit, aux confins des
interactions entre le management et la gouvernance, le développement personnel,
professionnel et individuel. Certains
d’entre vous ont peut-être lus des best-sellers comme 7 habitudes des gens
hautement efficaces, qui gagnent. Le
livre de Gueye Abdou Karim est la hauteur de tels réflexions. Un livre que les
africains devraient le lire, le diffuser et le faire à leurs enfants qui seront
les citoyens africains de demain.
Cet ouvrage a la particularité de s’éloigner quelque peu de l’approche
technique axée sur les processus et d’interroger le facteur humain et social,
les visions, les perceptions, en somme le cœur et l’esprit. De cet ouvrage, un
critique littéraire dira, dans le Journal Le Soleil « Le facteur
humain et social, les visions et les perceptions sont les centres d’intérêt et
la base des arguments du nouvel ouvrage « Le cœur et l’esprit » de l’inspecteur
d’Etat, Abdou Karim Guèye. Présenté comme un essai, ce livre de 80 pages se
veut « une réflexion sur la dimension qualitative », mais surtout un
extraordinaire outil de motivation. » C’est donc une réflexion sur la
dimension qualitative qui vient compléter ses publications antérieures.
L’auteur rappelle
que "Les grands succès de l’humanité ont été le fait de gens qui ont
intériorisé les principes qu’il rappelle, comme une hygiène de vie. Réussir, c’est ne pas renier ses convictions profondément ancrées en soi,
dans son subconscient, c’est accepter ce
qui influence ses actions et envies d’aller positivement de l’avant, pour
réaliser ses rêves, son projet, en dépit des obstacles. Sommes-nous prêts ? Avons-nous le
courage de nous remettre en cause, d’échapper aux pressions sociales et de
leaders sociaux qui en fait, bien souvent, paralysent les rêves et passions des
gens, leurs actions, rien que pour leurs propres intérêts, malgré les belles
paroles, justifications et gesticulations ? »
Le livre nous
avertit : « Il y a le cœur et l’esprit des gens ! Comment travailler
sur ces deux vraies mamelles de l’excellence, du progrès, de la libération, de
prise en charge de leur propre destin ? Naturellement, ce n’est pas
facile ». L’auteur met en évidence l’impératif de penser globalement, de façon stratégique. Un impératif de départ, c’est alors la
capacité à formaliser une vision forte qui doit être comprise et partagée.
Pour l’auteur, les solutions et pensées simplistes font légion parmi les
élites africaines, mais aussi celles disséminés dans plusieurs organisations
internationales. On promeut des approches linéaires, simplistes, un modèle de
rationalité simplifié : « il suffirait d’injecter une quantité de
monnaie, d’infrastructures, de ciment, de fer et de béton, et le système
changerait... » Etonnante que cette conviction ! Pour GUEYE, la question est systémique ; il
faut une sorte boussole au leadership pour lui permettre d’assumer une fonction
de prévention ; l’auteur rappelle alors l’adage populaire qui, à ses yeux
s’applique, aussi, alors à la gestion des affaires de la cité : « Mieux vaut prévenir que guérir ».
L’ouvrage préconise une approche holistique, car du point de vue l’auteur,
« Le secret est dans le système et l’intégration de ses différents
éléments en un tout cohérent ; il est aussi dans l’art d’exploiter les
synergies, de mettre ensemble, de façonner ce qui était dispersé. »
Intégration et synergie sont ainsi décrites comme des pans importants de
l’analyse stratégique, du management stratégique, de la gouvernance
stratégique, autant de termes pour un même objectif. » Mais, relève-t-on, si le leader a la conscience claire de sa vision et de ses ambitions stratégiques,
il n’a pas encore résolu les enjeux liés au consensus, à la mobilisation, aux
stratégies individuelles et individualistes. Son défi, qui aussi une nécessité,
c’est d’éviter d’être Hercule aux douze travaux ; c’est de construire des
portefeuilles judicieusement répartis dans le court, le moyen et le long terme,
comme il aime le rappeler dans les différents cours et écrits en management qu’il
lui est arrivé de dispenser : « Avoir un
pied dans le passé qui n’est jamais tout à fait mort, un autre dans le présent,
la tête dans l’avenir… ».”
Vaste programme ! Mais selon l’auteur, pour l’Afrique, le concept de
gouvernance peut être une opportunité si seulement le continent sait impulser
une stratégie volontariste, empreinte de fierté d’être, de savoir, de sagesse,
pensée par elle-même et pour elle-même, mais ouverte et ajustée aux meilleurs
paradigmes. Mais les écueils sont là, car la modernisation suppose aussi la
modernité et peut-être, cela ne se décrète pas. De toute façon, c’est une
question de survie, au-delà, de prospérité.
Est-ce possible sans la maturité,
l’ouverture du cœur et de l’esprit ?
Son ouvrage demeure un cri similaire au slogan d’Obama « Vous pouvez », mais avec le cœur et l’esprit, précise-t-il. https://www.goodreads.com/abdoukarimgueye - ― Abdou Karim GUEYE
Ecrivain Le Cœur et l'Esprit Tags:
domaine-d-action-stratégique, domaines-d-action-stratégique, foi, levier, synergie, vision, vision-comprise-et-partagée, vision-forte,Management,Governance publique,Management, Transparency,
Integrity,Ethics,Éthique,Transparence, Management public
Commentaires